La10HPTypeB2Normandereçoitunecarrosseriemixtedont la partie arrière est en bois. Ce modèle se présente en fait comme un torpédo à double usage. Le constructeur du quai de Javel la destine en effet aux petits artisans qui, la semaine, ont besoin d’un véhicule pour travailler et, le week-end, d’une véritable voiture de tourisme pour aller se promener en fa- mille. Elle reçoit la mécanique de série de 1 452 cm3 et 20 ch de la gamme des B 2.
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1923 – DES SUSPENSIONS A DEMI-LAMES ET UN CHASSIS ULTRA-COURT POUR LA 5 HP
A l’instar de sa grande sœur la 10 HP, la Citroën 5 HP adopte des suspensions dont les ressorts sont constitués par des de- mi-lames assurant la liaison entre le châssis et les essieux. Cependant, sa suspension arrière ne possède que deux res- sorts au lieu de quatre. Quant au châssis, il est encore ici du premier modèle, non renforcé, monté jusqu’à l’automne 1923 puisqu’il s’arrête juste devant les roues arrière.
1923 – LA CITROËN 5 HP N’EST PAS UN CYCLECAR MAIS BIEN UNE VERITABLE AUTOMOBILE !
Face à la concurrence des cyclecars, cette nouvelle caté- gorie de voitures légères fiscalement avantageuses, Citroën réagit. Ainsi, la publicité pour sa 5 HP affirme que si elle «est le véhicule le plus pratique et le plus économique, elle n’est pas un cyclecar, mais une véritable voiture automobile aux dimensions réduites où rien n’a été négligé, tant pour le confort du voyageur que pour la résistance des organes mécaniques. ».
1923 – LE TORPEDO TOURISME LUXE, ENTRE TORPEDO SERIE LUXE ET TORPEDO SPORT CADDY
Réalisée sur la base de la 10 HP Type B 2 Torpédo 4 Places Série Luxe, la 10 HP Type B 2 Torpédo 4 Places Tourisme Luxe reçoit comme elle quatre portières à coins arrondis et une roue de secours fixée à l’arrière de la carrosserie.
1922 – LE PROPULSEUR A CHENILLES PERMET DE TOURNER ENCORE MIEUX QU’AVEC UNE AUTOMOBILE
Particulièrement sophistiqué, le propulseur à chenilles Kégresse-Hinstin adopté par Citroën sur ses autochenilles dispose d’un blocage de différentiel, d’un démultiplicateur à train baladeur et, surtout, est couplé à un dispositif spécial «commandé automatiquement par le volant» qui freine la chenille située à l’intérieur du virage. Il permet ainsi au vé- hicule de « virer dans un rayon beaucoup plus court qu’avec les voitures à roues ».
1922 – LE TORPEDO 4 PLACES, LE MODELE PHARE DE LA GAMME 10 HP TYPE B 2 EST AUSSI LE MOINS CHER
En 1922, la gamme de la 10 HP Type B 2 comporte trois mo- dèles de Torpédo 4 Places. Le Torpédo Série, avec caisse à trois portières à coins droits et roue de secours latérale, le Torpédo Série Luxe (ici), à carrosserie à quatre portières à coins arrondis, roue de secours arrière et pare-brise à double articulation, ainsi que le Torpédo Tourisme Luxe qui en est dérivé et reçoit un équipement plus complet.
1922 – UNE CARROSSERIE DE HAUT DE GAMME SIGNEE LABOURDETTE POUR L’AUTOCHENILLE K 1
Malgré sa qualité médiocre, ce document montre la seule autochenille K 1 habillée par le carrossier parisien Henri Labourdette en torpédo skiff trois places à carrosserie en bois verni. Ce véhicule destiné à évoluer dans la neige est équipé de deux skis se fixant sur les roues.
1922 – UNE TRES BREVE TENTATIVE DE VERSION BERLINE SUR BASE DE 10 HP TYPE B 2
La 10 HP Type B 2 Conduite Intérieure 4 Places 4 Glaces a une existence plus qu’éphémère. Celle qui aurait pu être la première berline Citroën (au sens strict du terme), connaît une carrière des plus courtes. Elle est annoncée en octobre 1922 au Salon, au prix de 19 800 francs, mais elle n’appa- raîtra déjà plus au tarif publié en janvier 1923. Elle s’inter- calait entre la Conduite Intérieure 3 Places et la Conduite Intérieure 4 Places 6 Glaces.
1922 – DEMARRAGE DE LA PRODUCTION, NOUVELLE VERSION ET MODIFICATIONS POUR LA 5 HP
La production de la 5 HP est lancée au cours de l’été 1922, mais elle n’est alors disponible qu’en version Torpédo 2 Places comme ici. La sortie de cette dernière coïncide avec l’adoption d’un capot à 16 fentes, d’un nou- veau châssis renforcé ainsi que d’un allumage par magnéto et non plus par distributeur.
1922 – LA CITROËN TYPE K 1, LA PREMIERE AUTOCHENILLE D’UNE LONGUE ET PRESTIGIEUSE LIGNEE
L’autochenille Type K 1 est le seul nouveau modèle présenté au Service des mines par Citroën en 1922. Pour améliorer le refroidissement de son moteur, la capacité du radiateur est augmentée grâce à une extension ailetée positionnée dans sa partie supérieure arrière que l’on voit ici.