Le Gouverneur Général du Sénégal établi dans la ville de Saint-Louis a longtemps utilisé cette Citroën 15 NH carrossée en torpédo comme voiture d’apparat. Relativement modeste compte tenu des fonctions officielles qui lui étaient confiées, elle s’acquittera pourtant bravement de sa tâche pendant plusieurs décennies. Il s’agit de toute évidence de la version Torpédo Familial 7 Places équipée en option de deux roues de secours dans les ailes avant.
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Le train avant de la Traction dans sa première configuration reçoit des demi-arbres de transmission équipés du fameux joint tournant Tracta. Cet ensemble mécanique, tel que photographié ici, est celui sur lequel repose l’essentiel de la nouvelle Citroën. Il demandera beaucoup d’efforts de la part des ingénieurs du Quai de Javel pour obtenir une mise au point suffisante et permettre à tous les propriétaires de Traction de profiter sereinement de ses qualités routières.
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Au Salon 1934, la gamme pléthorique des 8, 10 et 15 est supprimée. Elle s’efface devant l’arrivée des Traction Avant, mais deux modèles à roues arrière motrices subsistent au catalogue, la 10 CV Berline Commerciale et la 11 CV Conduite Intérieure Commerciale. Cette suppression marque aussi la fin de la carrosserie torpédo emblématique de la production Citroën depuis 1919 dont quelques rares versions étaient toujours produites sur châssis 8, 10 Légère, 10, 15 Légère et 15.
Ce faux-cabriolet noir avec garniture grise est présenté par la baronne de Rothschild au concours d’élégance du Bois de Boulogne le 8 juin 1934. Lorsque vient leur tour, les sept Traction 7 prêtées par l’usine restent bloquées sur place, leurs freins ayant surchauffé. André Citroën use alors de tout son charme et fait patienter le jury le temps que lesdits freins refroidissent. Personne ne s’aperçoit de rien, et quatre des sept Traction sont récompensées !
Mai 1934, Remmit van Mill, directeur de la filiale néerlandaise NV Automobiles Citroën installée à Amsterdam, pose fièrement à côté d’une des toutes premières Traction 7 CV importées aux Pays-Bas. Depuis deux semaines, les quotidiens nationaux diffusaient des publicités pour un nouveau modèle, mais sans jamais donner le nom de son constructeur. Elles annonçaient seulement une « voiture aux caractéristiques révolutionnaires » !
Début 1934, des autocars C 6 sont photographiés en bout de chaîne à l’usine du quai Michelet à Levallois-Perret. Ils semblent alors bien désuets avec leur vieille calandre plate apparue en septembre 1928 sur la C 4. Cette usine construite par Adolphe Clément avait d’abord été louée par André Citroën pour produire la 5 HP puis les autocars et de nombreuses pièces détachées. Elle assurera aussi la production de la 2 CV de 1949 à sa fermeture en 1988.
Messieurs Pequinot et Arana des établissements Darrieux, agence de Madagascar, réalisent un véritable exploit dans des conditions particulièrement difficiles à bord d’une 15 Légère Faux-Cabriolet 2 Places. Porteurs d’un pli important destiné au Gouverneur Général de l’île, ils ont effectué pour la première fois la liaison automobile entre les villes de Majunga et Diego-Suares. Situées respectivement sur la côte ouest et à l’extrémité nord de Madagascar, celles-ci sont distantes de 815 km.
Banc d’essai impitoyable, le Tour du Portugal a vu son édition 1934 remportée par une Citroën 8. Conduite par Messieurs Lopes et da Silva, propriétaires de l’agence Citroën de Leira, celle-ci a bouclé les 2 000 km en 47 h et 50 mn. Ce temps exceptionnel bat de plus de 22 h le record précédent ! Il a été effectué sous le contrôle officiel de l’Automobile Club du Portugal dont le représentant pose ici tout sourire avec les deux héros du jour et leur voiture.
Réalisée sur la base d’une 15 Légère recarrossée chez Kelsch, la voiture de records Spido 2 des huiles Spidoléine a battu sur l’autodrome de Linas-Montlhéry entre le 19 mars et le 20 juin 1933 de nombreux records internationaux qu’elle a disputés aux Rosalie de Yacco. Au cours de l’été, avec le pi- lote Yves Boillot à son volant, s’en est suivi une grande tournée promotionnelle dans les plus grandes villes de France telles Amiens, Bordeaux, Nancy, Nice et Vannes.
Sans que l’on sache réellement pour quelles raisons et dans quels buts, le constructeur du quai de Javel fait homologuer le 29 mai 1933 quatre châssis destinés à être carrossés en autocar et recevant des moteurs à essence et des boîtes de vitesse produits hors de son usine. Répondant aux appellations Type Y 1, Type Y 2, Type Y 3 et Type Y 4, ils sont respectivement dotés de six cylindres Continental de 20 et 27 CV et Hercule de 28 et 20 CV…